Ezéchiel Nassou | Stagiaire au Bureau de la Conseillère spéciale pour l’Afrique, à New York.

Bonjour et Bienvenue sur le podcast United Nations Career Journey, proposé et développé par le Secrétariat des Nations Unies et le Programme des Nations Unies pour le Développement. À travers cette série d’épisodes, nous interviewons des collègues du monde entier travaillant pour les Nations Unies. On parle de leur carrière, leur parcours professionnel et on s’intéresse à ce que la satisfaction professionnelle signifie pour eux et ce qui les motive au quotidien dans leur travail.

Je m’appelle Alexandre Da Costa et aujourd’hui nous allons en apprendre plus sur Ezéchiel Nassou, stagiaire au sein du Bureau de la Conseillère Spéciale pour l’Afrique à New York.

Bonjour Ezéchiel, bienvenue. Merci de m’accorder cette interview.

Bonjour Alexandre, merci de m’accorder cette interview aussi. Je suis très heureux d’être là et de pouvoir échanger avec toi sur ce créneau.

Du coup je suis Ezéchiel Nassou stagiaire au Bureau de la Conseillère Spéciale pour l’Afrique, en anglais, Office of the Special Adviser on Africa OSAA.

L’OSAA c’est le Bureau qui s’occupe de mener des travaux de recherche sur les questions liées au développement des pays africains en vue d’amplifier du coup la vision et les perspectives africaines au niveau global au sein du système des Nations Unies et des institutions mondiales.

Et moi du coup, au sein de ce Bureau, je travaille, je suis donc stagiaire et spécialisé sur les affaires économiques. Je mène des travaux de recherche et je contribue du coup à la rédaction des policy briefs des rapports.

Plus précisément, ça va être beaucoup de recherches d’information, la lecture d’articles de papier économique, mais aussi la collecte de données. La recherche de données de qualité. La collecte des données, la visualisation des données, l’analyse économique, tout ce qui qui va avec afin de de fournir des rapports de qualité et du niveau de des Nations Unies.

Un travail aussi qui a l’air très divers et varié.

En effet, c’est un travail très divers parce que on travaille sur les sujets de développement, mais au final ça touche différents aspects du développement des pays africains.

Du coup, notamment depuis le début de mon stage, j’ai eu l’occasion de travailler sur différents papiers économiques.

Tout d’abord, au début, c’était du coup ce cette Policy Brief sur les remittances, les envois de fond en Afrique. Du coup, l’argent que la diaspora envoie vers les pays africains pour aider leurs familles ou pour investir.

Je travaille actuellement sur deux Policy Briefs. Une sur la dette publique en Afrique.

Et du coup, c’est un travail très intéressant aussi parce que la dette est un vrai problème en Afrique et ça me fait beaucoup plaisir de contribuer et j’apprends énormément en travaillant là-dessus.

Et je travaille sur une autre Policy Brief sur les récents développements dans le système monétaire, comment tous ces événements externes, à savoir le COVID, la guerre en Russie, ont affecté le système financier global ? Et comment, Quelles sont les implications pour l’Afrique. Et comment l’Afrique peut se positionner par rapport à l’avenir ? Quels sont les différents scénarios ?

Donc en effet, pour répondre à ta question du travail sur des thématiques très larges.

Pour travailler du coup pour ce bureau là même pour ce stage, est-ce que tu dirais qu’il faut avoir une formation particulière ou avoir un certain parcours ?

Oui en effet, pour travailler en tant que stagiaire spécialisé sur les affaires économiques à l’OSAA, il faut bien évidemment avoir suivi une formation d’économiste qui permet de développer des compétences notamment liées aux travaux de recherche, Aux travaux statistiques de collecte de donnée.

Et aussi être en mesure de faire tous ces travaux-là dans des sur des logiciels, mais faut avoir suivi une formation d’économiste a priori.

Et toi du coup, quel est ton parcours ? Quelles sont tes formations ? Tu viens d’où ?

Je viens d’où ?

Tout d’abord, j’ai fait mes études, j’ai fait l’école maternelle, primaire, secondaire, le lycée au Tchad parce que je suis d’origine tchadienne.

Et après cela, je suis parti pour la France. J’ai eu la chance d’être accepté à l’université de Strasbourg, plus particulièrement à la faculté des sciences économiques et gestion que je rejoins pour du coup la licence et je suis resté là-bas 3 ans. Après cela, j’ai intégré un master 1 en économie internationale et environnement, puis un master 2 du coup spécialisé dans le Conseil nommé COSSI Conseil en Organisation, Stratégie et Système d’Information.

Professionnellement, je dirais que j’ai toujours travaillé en parallèle de mes études quand j’étais en France. J’ai fait un stage à Paris dans un institut qui s’appelle Digiworld Institute spécialisé sur les thématiques d’économie numérique. Et aujourd’hui, du coup, je suis ici pour ce magnifique stage au sein des Nations Unies à New York.

Et comment t’es venu cet intérêt pour le domaine professionnel, que ce soit économie, mais aussi pour les Nations Unies ?

C’était à la fin de de mon lycée. C’est ce moment où tu obtiens ton bac et même un peu avant. Tu dis OK je vais sortir du lycée. Qu’est-ce que je dois faire pour la suite ?

Pour moi c’était évident. Déjà j’ai vécu dans un pays, du coup le Tchad, qui est un pays pauvre. J’ai très tôt compris l’effet que pouvait avoir une économie sur les populations.

Et c’est quelque chose qui m’a toujours intrigué. J’ai toujours voulu comprendre comment ça se fait ou comment ça se fait qu’une société est pauvre. Comment ça se fait que l’autre société est riche ? Comment on peut développer une société ? Et ça m’a toujours intéressé.

J’étais curieux, tout simplement pour comprendre aussi. Et aussi un jour, participer à améliorer les choses dans le monde. C’est là que j’ai décidé de rejoindre la fac d’économie et aussi parce que dans l’économie, on retrouve un côté scientifique. Je suis un grand passionné de science.

En 3e année de licence, fallait choisir entre gestion et économie et bien sûr, je me suis orienté vers l’économie pour les mêmes raisons finalement.

Et pour le master, je voulais étudier l’économie, mais à l’échelle mondiale. Du coup, j’ai fait ce master en économie internationale et environnement.

Ta curiosité et le fait que tu sois vraiment animé par cette passion, par tout ce que t’aimes. Et que t’as été, t’as suivi cette piste là et tu ne t’es pas arrêté à te dire : “Bah non je ne peux pas” et tout ça, je trouve ça formidable et très inspirant donc bravo, honnêtement.

Merci Alexandre.

Et aujourd’hui, tu l’as fait jusqu’à l’ONU et je suis sûr que c’est que le début d’une grande aventure. Mais du coup, qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre les Nations Unies ?

J’ai rejoint, les Nations Unies pour, du coup, les mêmes raisons que j’ai spécifié tout à l’heure.

J’ai toujours eu cette envie de vouloir être un jour une sorte de médecin pour la société. Un médecin parce que j’ai envie de résoudre certains problèmes liés à l’économie, aux situations sociales, contribuer à améliorer certaines choses. Mais j’ai aussi envie de veiller à ce que les choses aillent dans le bon sens et entretenir, du coup, toutes ces différentes forces économiques.

Être une sorte de médecin pour la société. Il est évident qu’aujourd’hui, en tout cas, l’ONU, joue ce rôle de grand hôpital, disons. Qui du coup travaille sur ces différentes thématiques liées au développement dans le monde, la sécurité, la paix. Tous ces éléments qui sont très très importants.

J’ai toujours rêvé de travailler un jour à l’ONU.

Et tous les jours, je me réveille le matin et je prends le chemin. Je viens à l’ONU, je rentre, je travaille dans cet emblématique bâtiment. Je suis juste très très flatté d’être ici et pour moi, c’était un chemin, c’était un passage logique en fait.

Qu’est-ce que ça fait de travailler dans ce lieu emblématique ? Le Secrétariat, donc, c’est à dire le cœur même de l’ONU. Qu’est-ce que ça fait de travailler dans ce grand hôpital, dans ce siège-là ?

Bah c’est beaucoup de fierté.

On sent qu’on fait partie d’une grande chose, d’une grande Organisation et on voit les choses de manière différente finalement.

Parce que, au sein de l’ONU même, on apprend beaucoup sur comment le monde fonctionne, comment toutes ces grandes institutions internationales sont liées et comment elles réunissent leurs forces pour améliorer les choses partout dans le monde.

C’est passionnant, mais à la fois de gros challenge pour ces institutions-là. Quand on est novice, par exemple dans une dans une institution comme ça, moi je sors de mes études et arriver ici, bah je suis tout simplement impressionné par tout ce travail qui est fait ici. Comment ça fonctionne parce qu’on on vient à l’ONU, je pense avec des a priori ou tout simplement avec des attentes sans vraiment connaître qu’est-ce qui est fait spécifiquement à l’ONU ?

C’est beaucoup d’apprentissage parce que c’est là que c’est le point de rencontre de ces différents acteurs. C’est le cœur même de cette grande institution et c’est aussi beaucoup d’opportunités de rencontre. Je rencontre tous les jours des personnes avec des parcours différents, de différentes cultures. Et des histoires juste Inspirantes. C’est une très grande richesse que j’apprends beaucoup en à travers ces rencontres.

Professionnellement, c’est ce moment passé ici et est une très très grande formation. C’est vraiment unique comme expérience parce que on apprend déjà sur ce grand système comment il fonctionne. Parce qu’on est amené à travailler avec différents départements, discuter avec des personnes de différents départements et apprendre sur qu’est-ce qu’ils font, quels sont les objectifs, sur quoi ils travaillent actuellement.

Mais aussi dans mon propre département. Du coup, tous ces travaux qu’on fait, et c’est des rigueurs dans le travail qui est attendu. Tout simplement la bienveillance aussi. Les personnes, comment elles sont à l’écoute. Comment l’état tout simplement de réflexion ou l’état de pensée.

Et je pense, c’est quelque chose que l’ONU, les Nations Unies, essayent de promouvoir et je trouve ça marche très bien et être au sein des Nations unies, c’est être dans un environnement plein de bienfaisance et tout simplement agréable. C’est une expérience unique que je souhaite à tout le monde.

C’est le début de l’aventure. Et comment tu décrirais ce premier chemin que tu as parcouru maintenant, une fois que t’as cette expérience de l’ONU, comment tu décrirais ta carrière professionnelle maintenant, par rapport à avant ?

Ma vision par rapport à avant n’a pas vraiment changé je pense. Elle s’est surtout renforcée.

Être venue à l’ONU m’a fait me rendre compte de beaucoup de choses. Je me suis rendu compte du nombre de défis qui restent à relever, en tout cas dans le monde et aussi des grands challenges auxquels on doit faire face dans l’avenir.

Aujourd’hui, je dirais que ce passage à l’ONU m’a rendu encore plus responsable vis-à-vis de ces différents défis.

Pour moi, c’est tout simplement évident que j’aimerais consacrer ma carrière professionnelle à contribuer à relever ses défis d’une manière ou d’une autre, peu importe l’institution dans laquelle je travaille et à différentes échelles.

Et être au sein de l’ONU m’a permis de comprendre pratiquement ce qui est fait pour favoriser le développement international.

Professionnellement, ça m’a aussi appris la rigueur dans le travail. Le fait d’être engagé vraiment et de vivre son travail avec passion, ce qui, je pense, est rare aujourd’hui.

Et je trouve qu’à l’ONU ici, je pense, je me suis découvert encore plus et je me suis rendu compte que vraiment je suis fait pour contribuer sur ces thématiques-là du développement international. Et c’est là que j’ai envie de m’investir.

Pour ce stage tu es venu jusqu’à New York. De France à New York. Quelles sont toi déjà tes premières impressions sur la ville ?

New York est une ville incroyable. C’est une grande ville. C’est exactement comme on peut se l’imaginer lorsqu’on regarde les films américains.

C’est une grande ville, mais qu’aujourd’hui j’aime beaucoup parce que on retrouve dans cette ville une diversité de communautés, une diversité de de de personnes qui viennent vraiment de partout dans le monde. C’est pas seulement à l’ONU que j’ai rencontré des personnes finalement, mais aussi dans cette merveilleuse ville.

Je suis très reconnaissant de cette opportunité d’être dans cette ville parce que je sais pas si j’aurais imaginé être ici en tout cas à ce stade de ma vie. Donc j’essaie de vivre cette expérience le maximum possible et essayer de faire le maximum d’activités et visiter la ville. Parce que mine de rien, elle est très très grande.

Quand tu es dans New York, tu peux constater très rapidement qu’en fonction du quartier et même parfois au sein des mêmes quartiers, les endroits sont très différents et avec des populations très différentes.

Et c’est vraiment un endroit pour découvrir différentes cultures et je suis aussi très impressionné par cette manière dont la ville new-yorkaise est organisée et la capacité de ces populations à vivre ensemble et à partager leur culture.

Ouais mais du coup moi ce que j’allais te demander, c’est comment t’as vécu ce changement-là ? Comment tu vois ces différences là et comment t’as pu appréhender ?

Je pense qu’on ne se prépare pas pour ce pour ce genre de choses je pense. La vie nous prépare pour ce genre de choses.

D’abord du coup mon ma vie au Tchad parce que j’ai commencé là-bas, c’était très différent parce que du coup c’était mon pays et là-bas je vivais dans un cadre familial parce que j’ai une grande famille. J’habite avec ma famille. C’était moins de stress parce que du coup, j’étais mon responsable de beaucoup de choses et parce qu’il y avait les parents pour s’occuper de toutes les démarches, prendre soin de moi.

Et c’était un grand choc de quitter à l’âge de 16 ans le Tchad. Mais pas que, mais aussi ma famille pour aller du coup en France et habiter tout seul et je pense, c’était là, le début de mon aventure.

Finalement, le moment passé en France pour m’a beaucoup formé, bien évidemment parce que je suis arrivé là-bas très jeune. Et très jeune, j’ai dû apprendre à prendre soin de moi, m’occuper de mes démarches administratives, me nourrir, gérer mes finances et aussi travailler. Du coup, c’était très très formateur.

Et aussi le fait d’être détaché de ma famille, ma facilité m’a permis d’être plus indépendant dans ma manière de faire. À partir du moment où je me suis retrouvé seul en France, je me suis fait à l’idée que désormais tu es seul. Débrouille-toi en fait, apprends à vivre seul et j’ai appris à vivre seul avec le temps.

J’ai enchaîné après la fin de mon master, du coup, ici pour ce stage à New York. Qui est une ville totalement différente aussi. Différente de la France parce que mes années passées en France m’ont fait du coup découvrir la culture française. Je me suis attaché du coup à cette culture française parce que mine de rien, je suis resté 5–6 ans en France. Je me suis créé un cercle social, des amis etc.

Venir à New York est un nouveau changement aussi. Mais je dirais que c’était moins un choc que le déplacement du Tchad vers la France.

Mais c’est différent quand même. New York est différent de la France parce que dans la manière d’interagir avec les personnes, les personnes sont beaucoup plus directes ici, par exemple, comparées à la France.

Et c’est juste très très intéressant de voir ces différences lorsqu’on voyage et rencontrer des personnes et se rendre compte qu’au final le monde est tout simplement grand. Personnellement, ça motive encore plus à voyager, à aller visiter, explorer le monde et rencontrer différentes personnes. Je pense, n’y a rien de plus riche que cela finalement

Est-ce que tu as des recommandations ? Des petits conseils pour toutes les personnes qui sont amenées à changer ? Peut-être de pays sont amenées à changer de ville et à se détacher de leurs racines, en fait, pour aller vers quelque chose de complètement nouveau, vers l’inconnu, comme t’as pu vivre ?

Je dirais qu’il faut être très très ouvert d’esprit. Quand on quitte son milieu de vie habituel pour aller vers une destination différente et parfois inconnu.

Il faut y aller avec une ouverture d’esprit et une envie d’apprendre aussi. Sur le style de vie, le mode de vie, la culture de cette nouvelle société qu’on intègre. Et je pense que c’est cet état d’esprit qui facilite finalement les choses.

On ne cherche pas à rester dans cette dans ce confort habituel qu’on a, c’est clair, c’est un confort. Généralement être tout le temps dans son environnement habituel de vie est un confort. Et du coup faut essayer de sortir de ce confort et être c’est vraiment être ouvert d’essayer de tirer au maximum les bons côtés de ces nouvelles destinations qu’on a.

Quand on va dans un nouveau pays, on cherche à s’entourer des personnes qui viennent de notre pays et je pense c’est l’un des plus gros problèmes parce que ça ne facilite pas du coup, tout simplement l’intégration. Et ça ne facilite pas aussi ta vie, tout simplement parce que tu es dans un nouveau pays. Tu dois être amené à interagir avec les autres personnes et saisi cette occasion parce que les gens de ton pays, tu les as côtoyés.

Et est-ce que tu aurais un petit mot pour toutes les personnes qui viendraient à rejoindre l’ONU à travailler pour les Nations Unies ?

Vous voulez rejoindre ? N’hésitez pas, postulez. Il faut tout le temps tenter sa chance.

Et je pense pas, qu’il n’y a pas de profil typique pour rejoindre le système des Nations Unies.

Il y a beaucoup de différents, il y a beaucoup de départements qui traitent différents sujets, tout le monde peut se retrouver dans cette grande institution. Renseignez-vous et en fonction de vos profils, essayez de trouver les départements qui sont en lien avec vos centres d’intérêt, vos études.

Postuler plusieurs fois s’il le faut parce que vous avez le droit de le faire, ça peut marcher.

Actuellement je travaille avec d’autres jeunes. On essaie de mettre en place une structure qui puisse rassembler du coup les jeunes africains au sein du système Nations Unies. Et essayer de mettre en place une communauté, créer des réseaux pour faciliter l’intégration des stagiaires qui arrivent au sein du système des Nations Unies. Mais pas que, aussi leur donner des informations sur le logement, les événements qui sont réalisés ici. Quels sont les tips ?

Mais aussi pour renforcer du coup leur le réseau des jeunes africains au sein du système des Nations Unies, avec aussi des employés, ceux qui travaillent dans le système des Nations Unies. Mais aussi avec les délégations qui viennent souvent et essayer d’organiser souvent des événements comme ça, qui, je suis convaincu, permettrait d’enrichir l’expérience des stagiaires au sein du système des Nations Unies.

Parce qu’au final, on est là pour de courtes périodes et c’est toujours mieux si on peut vivre un maximum d’expérience ici.

Et du coup, à travers cette structure on compte renforcer cela. Mais aussi assister aux événements organisés par les missions parce qu’il y en a tout le temps, toutes les semaines. Il y a des événements organisés, soyez prêts, soyez tout le temps à la recherche d’information.

Et faites partie des réseaux de discussion que ça soit : je sais qu’actuellement par exemple, il y a le groupe WhatsApp des stagiaires. Il y a des groupes partout donc essayez de faire partie de ces groupes parce que c’est là aussi que vous avez-vous allez avoir certaines informations que vous ne pourrez pas avoir si vous ne faites pas partie de ces réseaux-là.

Un petit mot de fin ?

Un petit mot de fin ?

On a beaucoup de défis aujourd’hui et il y aura encore des plus grands défis à l’avenir.

En tant que jeunes sentons-nous responsables de tout cela parce que nous sommes le présent et nous sommes le futur aussi. Et ce n’est pas les autres, ce n’est pas d’autres personnes qui feront le travail à notre place.

Sentons-nous impliqués et participons à notre échelle. Essayons de construire un monde meilleur.

Et bien merci. On va se quitter sur cette idée de monde meilleur. Merci beaucoup de m’avoir accordé cette interview.

Merci beaucoup Alexandre, merci.

Avec grand plaisir.

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